Le marché mondial du luxe, estimé à près de 360 milliards d’euros pour les seuls biens personnels en 2024, amorce une phase critique après deux années de forte croissance post-Covid.
La plupart des marques subissent un recul significatif, jusqu’à -30% pour certaines.
Ce secteur, marqué par la domination de conglomérats internationaux (LVMH, Kering, Richemont) et d’acteurs indépendants emblématiques comme Hermès ou Rolex, se distingue par :
Les efforts déployés par les marques institutionnelles, en matière de distribution, de qualité et de service, ont redéfini les standards du secteur du luxe.
Cette excellence opérationnelle, désormais intégrée comme un attendu, ne suffit plus à répondre aux tensions structurelles qui émergent aujourd’hui.
Trois enjeux majeurs s’imposent à l’ensemble des acteurs, même dans un contexte de forte croissance :
Cette quête d’équilibre stratégique suppose des arbitrages nuancés entre diversification des canaux, réallocation géographique, singularité de l’offre, vision stratégique de marque et gouvernance de la demande.
Tous les acteurs du luxe sont aujourd’hui confrontés à cette tension entre extension du marché, fidélité des clientèles et redistribution des pôles de croissance.